Dérivé de « gusembura », faire fermenter en kinyarwanda, le mot « sembura » appelle à semer, fermenter et faire germer les idées et les imaginaires, et à multiplier les boutures et les hybridations entre les identités, les mémoires et les innovations.
La collection Sembura s’inscrit dans la continuité des activités de la plateforme « Sembura, ferment littéraire », initiée par Brigitta Züst et Maja Schaub en 2010 à Kigali au Rwanda. Cette plateforme rassemblait une trentaine d’universitaires et d’écrivain.e.s du Rwanda, de la République démocratique du Congo et du Burundi. En une dizaine d’années, des ateliers d’écriture et des colloques littéraires organisés à Bujumbura, Bukavu et Kigali, et regroupant en priorité des jeunes, se sont affirmés comme le levain privilégié pour faire germer le dialogue et produire des textes reflétant le contexte d’une région éprouvée par l’Histoire.